Alors que le
Festival de Cannes 2019 s'ouvre , six réalisateurs et réalisatrices français
parmi lesquels Céline Sciamma ou Abdellatif Kechiche sont en compétition.
Par Louise Wessbecher
CINÉMA - La course à
la Palme d’or est lancée. La cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes 2019 a
lieu ce mardi 14 mai dans le Grand théâtre lumière et le film “The Dead Don’t
Die” de Jim Jarmusch donne le coup d’envoi de la compétition. Et parmi les 21
longs-métrages en compétition, y aurait-il une chance qu’un film français tire
son épingle du jeu ?
Dans l’histoire du
festival, seules sept créations françaises ont reçu la Palme d’or avec pour
commencer le documentaire sur les fonds marins “Le Monde du silence” du
commandant Cousteau et Louis Malle, en 1956. Trois ans plus tard, c’est le film
musical “Orfeu Negro” de Marcel Camus qui repart avec le prix suprême. En 1961,
Henri Colpi est primé pour “Une aussi longue absence”, puis Maurice Pialat et
“Sous le soleil de Satan” en 1987.
Après deux décennies
de vaches maigres pour les productions françaises, le documentaire “Entre les
murs” de Laurent Cantet est lauréat en 2008 avant qu’Abdellatif Kechiche et “La
vie d’Adèle” ne marquent tous les esprits en 2013. Deux ans plus tard et
dernier en date, le cinéaste Jacques Audiard s’illustre avec “Dheepan”.
Alors cette 72e
édition auréolera-t-elle le cinéma hexagonal? Passons en revue les six
réalisateurs et réalisatrices français qui concourent pour la prestigieuse
Palme d’or, décernée par le jury d’Alejandro González Iñárritu le 25 mai
prochain.
La suite de
"Mektoub my love, canto uno" d'Abdellatif Kechiche présentée en
compétition au Festival de Cannes 2019
Kechiche remet son
titre en jeu
Il a rejoint la
sélection un peu en retard, mais il sera bien là. Le réalisateur
franco-tunisien Abellatif Kechiche, lauréat de la Palme en 2013 pour “La vie
d’Adèle”, est de retour sur la Croisette. Si on l’a découvert avec le
flamboyant “L’Esquive” en 2004, l’homme de 58 ans a dernièrement été accusé de
“male gaze” pour sa représentation objectifiante des femmes.
À Cannes, Adbellatif
Kechiche concourt avec “Mektoub, my love: Intermezzo”, un film long de 4 heures
et suite du précédent volet “Canto uno” sorti au printemps 2018. Adaptation
libre du livre “La blessure, la vraie” de François Bégaudeau, on y retrouvera
Shaïn Boumedine, dans le rôle d’Amin, pour une suite qui promet d’être
“différente du premier, (...) avec du suspense, des surprises, et encore plus
d’amour”, décrivait l’actrice Hafsia Herzi sur le plateau de Quotidien……………..
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