lunes, 4 de junio de 2018

NYMPHÉAS. L'ABSTRACTION AMÉRICAINE ET LE DERNIER MONET


MONET CLAUDE (DIT), MONET CLAUDE-OSCAR (1840-1926). PARIS, MUSÉE D'ORSAY.



Claude Monet
Saule pleureur
© RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Adrien Didierjean
En 1955, Alfred Barr fait entrer au Museum of Modern Art de New York un grand panneau des Nymphéas (W1992) de Monet, alors que ces grandes "décorations" demeurées dans l'atelier de Giverny commencent à attirer l'intérêt des collectionneurs et musées.
Monet est alors présenté comme "une passerelle entre le naturalisme du début de l'impressionnisme et l'école contemporaine d'abstraction la plus poussée" de New York, ses Nymphéas mis en perspective avec les tableaux de Pollock, tels que Autumn Rhythm (number 30), 1950. La réception du dernier Monet s'opère alors en résonance avec l'entrée au musée de l'expressionnisme abstrait américain. Au même moment est forgée la notion d’"impressionnisme abstrait".
C'est sur ce moment précis de la rencontre entre la redécouverte des grandes décorations du maître de Giverny et la consécration de l'Ecole abstraite new-yorkaise que l'exposition du musée de l'Orangerie s'arrête, à travers une sélection de quelques oeuvres tardives de Monet et une vingtaine de grandes toiles d'artistes américains tels que Rothko, Clyfford Still, Barnett Newmann, Morris Louis, Philipp Guston, Joan Mitchell…
Commissaire général
Cécile Debray, conservateur en chef, directrice du musée de l'Orangerie

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