Les percussions du
minimaliste new-yorkais Steve Reich offrent une partition rythmique envoûtante
à Drumming Live, pièce d’Anne Teresa De Keersmaeker créée en 1998 par la
Compagnie Rosas, aujourd’hui interprétée par les danseurs de l’Opéra national
de Paris. À l’instar de Rain, entrée au répertoire du Ballet en 2011, Drumming
Live compte parmi les œuvres les plus abstraites de la chorégraphe, d’une
grande sophistication formelle. Douze danseurs et neuf percussionnistes,
baignés dans une fluorescence orange, sont habités par une pulsation obsédante
et d’un état de transe semblant repousser les limites de l’espace. Tenu en
haleine une heure entière, à partir d’un seul motif musical, le spectateur est
pris dans la spirale d’une danse virevoltante et d’un voyage étourdissant.
En 1998, Anne Teresa De
Keersmaeker crée pour les danseurs de la sa compagnie Rosas Drumming, une pièce
intense et jubilatoire sur la musique envoûtante de Steve Reich, pionnier de la
musique minimaliste. Sur scène, neuf danseurs se livrent à une chorégraphie
éreintante aux rythmes tourbillonnants dont se dégage une profonde énergie
vitale. Aujourd’hui, presque vingt-ans après, c’est au tour des danseurs du
Ballet de l’Opéra de Paris de s’en emparer. À cette occasion, la chorégraphe
accepte de nous parler de cette pièce extrême.
https://youtu.be/LBAmDhugS64
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