Par Annie YANBEKIAN
Jusqu'au 11 juillet, le Musée de la Vie romantique présente une
exposition dédiée au pianiste franco-polonais
Le 2 mars, l'institution de la rue Chaptal (IXe), a inauguré
une belle exposition, "La Note bleue", inscrite dans
les célébrations du bicentenaire de la naissance de Chopin.
90 peintures, sculptures et dessins sont réunies pour restituer l'ambiance artistique dans laquelle le pianiste compositeur s'épanouit durant ses années passées en France.
90 peintures, sculptures et dessins sont réunies pour restituer l'ambiance artistique dans laquelle le pianiste compositeur s'épanouit durant ses années passées en France.
L'exposition a été baptisée "La Note bleue" en référence à une discussion entre Eugène Delacroix et George Sand sur la musique de Chopin et les correspondances entre les notes et les couleurs. L'écrivain avait relaté cet échange dans ses mémoires, "Impressions et souvenirs". Dans le jeu pianistique de son compagnon, George Sand ressentait "l'azur de la nuit transparente".
Le Musée de la Vie romantique est établi à l'hôtel Sheffer-Renan, ancienne résidence du peintre Ary Scheffer, qui avait l'habitude d'inviter d'éminents voisins: Frédéric Chopin, George Sand, qui partagea la vie du musicien durant neuf ans, ou Eugène Delacroix. C'est peu dire que cet hôtel particulier, composé de trois édifices distincts et d'un ravissant jardin, est imprégné de l'histoire de cette époque.
Frédéric Chopin, par Eugène Delacroix (1838)
© Roger-Viollet
D'ordinaire, ce musée évoque un prolongement émouvant, en plein Paris, de la
ravissante propriété de George Sand à
Nohant, dans le Berry. Il abrite de nombreux objets ayant appartenu à
l'écrivain (mais aussi à son fils Maurice), ainsi que des tableaux et
sculptures la représentant. Le cadre était donc idéal pour y aménager
l'exposition "La Note bleue", dédiée aux dix-huit années -les
dernières de sa vie - que Chopin passa en France, entre 1831 et 1949.
L'exposition est aménagée sur deux des trois édifices du site de la rue Chaptal. Le visiteur peut y contempler des peintures de Delacroix (dont un célèbre portrait de Chopin et un tableau représentant le jardin de George Sand à Nohant, prêté par le Metropolitan Museum de New York), Corot (des vues de Ville-d'Avray), Courbet (un célèbre portrait d'Hector Berlioz), Scheffer (portraits de Pauline Viardot, Rossini, Chopin...), Charpentier (portrait de George Sand, et le fameux Eventail des hôtes de Nohant, plein d'humour...), Bouchot (Portrait de la Malibran), Ingres (un dessin représentant Paganini) ou Lehmann (les portraits de Franz Liszt et de Marie d'Agoult, sa compagne durant quatre ans et future belle-mère de Wagner)... Les peintures et portraits reconstituent l'entourage artistique, amical et affectif de Chopin, et ressucitent un Paris et un Nohant familiers au compositeur.
Le Musée de la Vie romantique a également réuni des objets émouvants, tels qu'un dessin de Frédéric Chopin (une petite Tête d'homme esquissée au crayon en 1839), un moulage de sa main par Clésinger, le gendre de George Sand, ou un piano Pleyel and Cie de 1843 sur lequel Chopin a joué.
Cette exposition à dimension et à visage humains, dans un cadre idyllique, emblématique de la période romantique, mérite le détour. Elle se verra complétée d'ici peu par un autre hommage parisien qu'organise la Cité de la Musique: "Chopin, l'atelier du compositeur"), du 9 mars au 6 juin.
L'exposition est aménagée sur deux des trois édifices du site de la rue Chaptal. Le visiteur peut y contempler des peintures de Delacroix (dont un célèbre portrait de Chopin et un tableau représentant le jardin de George Sand à Nohant, prêté par le Metropolitan Museum de New York), Corot (des vues de Ville-d'Avray), Courbet (un célèbre portrait d'Hector Berlioz), Scheffer (portraits de Pauline Viardot, Rossini, Chopin...), Charpentier (portrait de George Sand, et le fameux Eventail des hôtes de Nohant, plein d'humour...), Bouchot (Portrait de la Malibran), Ingres (un dessin représentant Paganini) ou Lehmann (les portraits de Franz Liszt et de Marie d'Agoult, sa compagne durant quatre ans et future belle-mère de Wagner)... Les peintures et portraits reconstituent l'entourage artistique, amical et affectif de Chopin, et ressucitent un Paris et un Nohant familiers au compositeur.
Le Musée de la Vie romantique a également réuni des objets émouvants, tels qu'un dessin de Frédéric Chopin (une petite Tête d'homme esquissée au crayon en 1839), un moulage de sa main par Clésinger, le gendre de George Sand, ou un piano Pleyel and Cie de 1843 sur lequel Chopin a joué.
Cette exposition à dimension et à visage humains, dans un cadre idyllique, emblématique de la période romantique, mérite le détour. Elle se verra complétée d'ici peu par un autre hommage parisien qu'organise la Cité de la Musique: "Chopin, l'atelier du compositeur"), du 9 mars au 6 juin.
http://culture.france2.fr/musique-classique/actu/la-34note-bleue34-de-chopin-au-mus233e-romantique-61502657.html
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