sábado, 28 de enero de 2017

DOLCE VITA PAOLO CONTE, ERRI DE LUCA, PIERS FACCINI…

Du vendredi 10 au dimanche 12 février 

Le week-end Dolce Vita présente trois visages de l’Italie : l’écrivain Erri De Luca compose une autobiographie en musique, une mosaïque de mots et de sons ; Piers Faccini chante une Sicile rêvée, folk et cosmopolite, une danse intime entre Orient et Occident ; enfin, Paolo Conte fait swinguer le tout. Toute la sensualité du Sud.


PROGRAMME
Erri De Luca, récitant
Nicky Nicolai, voix
Stefano Di Battista, saxophones
Andrea Rea, piano
Daniele Sorrentino, basse
Roberto Pistolesi, batterie
Erri De Luca compose une magnifique mosaïque à partir de souvenirs et de témoignages sonores. Les notes se mélangent aux mots, et la musique devient une vision, dans un échange perpétuel avec la littérature napolitaine et d’ailleurs.

Si l’écriture est évidemment une sorte de musique, Erri De Luca ose ici un véritable spectacle musical. Sur scène, le grand écrivain italien est à la tête d’un groupe qui traduit ses paroles en musique. Une chiacchierata musicale, un papotage musical comme le qualifie l’auteur de Trois chevaux et de Montedidio. Dans la peau du chef d’orchestre, le saxophoniste de jazz Stefano Di Battista détermine les notes, épaulé par la pianiste Andrea Rea, le contrebassiste Daniele Sorrentino et le batteur Roberto Pistolesi, tandis que Nicky Nicolai, avec sa voix, emmène les mots du Napolitain sur des rives inédites. Baptisée La Musica Insieme, cette aventure originale a les allures d’une autobiographie musicale voyageant entre théâtre musical, performance narrative et récit. Un étonnant corps à corps entre les notes et les mots.

PROGRAMME
Piers Faccini, guitare, voix, harmonica
Simone Prattico, batterie, xylophone midi
Malik Ziad, guembri, mandole
Jasser Haj Youssef, viole d'amour
Bill Cooley, oud, psaltérion
Dans ses chansons, Piers Faccini semble venu d’un pays imaginaire, s’inspirant d’un âge d’or (XIe-XIIIe siècles) où la Sicile était au coeur de multiples cultures. Il chante une utopie musicale personnelle, une danse intime entre Orient et Occident.

Il est toujours loin des modes et hors du temps. Piers Faccini est surtout aussi à l’aise dans une complainte napolitaine du XVIIIe siècle que dans un blues de La Nouvelle-Orléans où un folk mélancolique, collaborant avec des artistes aussi divers que Vincent Ségal, Dawn Landes, Rokia Traoré, Ben Harper, Ballaké Sissoko, Camille ou bien encore Ibrahim Maalouf. Le songwriter italo-britannique est surtout le citoyen de son propre imaginaire. Un îlot créatif qu’il situe cette fois en Sicile. Avec son projet I Dreamed an Island, Piers Faccini s’envole cette fois vers l’âge d’or de cette île, aux XIIe et XIIIe siècle, lorsqu’elle était un carrefour bouillonnant des cultures latino-chrétienne, gréco-byzantine et arabo-islamique. Un pasodoble entre Orient et Occident qui, dans sa bouche et entre ses doigts, offre des contours inédits.

PROGRAMME
Première partie
Entracte
Deuxième partie
Paolo Conte, chant, piano
Nunzio Barbieri, guitare
Lucio Caliendo, hautbois, basson, percussions, clavier
Claudio Chiara, saxophone, flûte, accordéon, basse, clavier
Daniele Dall'Omo, guitare
Daniele Di Gregorio, batterie, percussions, piano
Luca Enipeo, guitare
Massimo Pitzianti, accordéon, bandonéon, clarinette, saxophone baryton, piano, clavier
Piergiorgio Rosso , violon
Jino Touche, contrebasse, guitare électrique
Luca Velotti, saxophone, clarinette
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Avec sa voix rocailleuse qui sait faire swinguer l’italien, Paolo Conte connaît une véritable idylle avec le public français. It’s Wonderful…

Avec sa voix faussement éraillée de Tom Waits transalpin et ses mélodies un brin jazz, un brin blues, le public français est tombé amoureux de Paolo Conte ce jour où Pierre Desproges utilisa le mythique It’s Wonderful comme générique de ses Chroniques de la haine ordinaire. Depuis, chacun a compris que le répertoire du pianiste piémontais renfermait d’autres trésors… D’abord, on accepte ce tempo, puis l’on boit la suavité de ce chant rauque et charmeur. Reste à déguster le romantisme mélancolique du propos, l’humour aussi. Difficile aussi de ne pas être charmé par la façon qu’a Paolo Conte de dompter le swing et de brouiller les cartes entre une rengaine couleur sépia ou une composition moderne. Le tout avec un raffinement sans égal.


http://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/concert-jazz/16849-erri-de-luca-stefano-di-battista-nicky-nicolai

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