Le Palais de Tokyo présente
sa nouvelle saison pour l’année à venir, intitulée Discorde, fille de la nuit.
Une saison riche en expositions, avec entre autre Neïl Beloufa, George Henry
Longly ou encore Marianne Mispelaëre, et qui a lieu du 16 février au 13 mai
2018.
Au total, sept artistes
proposent leur vision du monde moderne à travers leurs œuvres : Neïl Beloufa,
le duo Kader Attia et Jean-Jacques Lebel, Georges Henry Longly, Massinissa
Selmani, Marianne Mispelaëre et Anita Molinero. Six expositions dont on vous
détaille le contenu ci-dessous :
L’ennemi de mon ennemi -
Neïl Beloufa :
L’exposition proposée par
l’artiste franco-algérien interroge sur « les représentations du pouvoir et la
place ambiguë de l’artiste dans la multiplicité des discours contemporains ».
Un rassemblement d’objets, de documents, d’artefacts ou encore d’images qui se
veut représentatif de la manière chaotique dont s’écrit l’histoire à l’ère de
la mondialisation.
L’un et l’autre – Kader
Attia et Jean-Jacques Lebel :
L’exposition proposée par
les deux artistes s’est construite sur un long échange et s’intéresse à « la
passion commune de Kader Attia et Jean-Jacques Lebel pour de nombreux objets
collectés à travers le monde ». Des objets « sacrés ou profanes » en provenance
de différentes cultures, mais toujours en lien avec la thématique de la guerre.
Daimyōs , le corps analogue
– George Henry Longly :
Le Palais de Tokyo, en
partenariat avec le Musée des Arts Asiatiques Guimet, présente une exposition
autour des œuvres de l’artiste George Henry Longly, la première personnelle
dans un musée en France. Conçue comme « une expérience troublante et mouvante
», celle-ci met en son centre une collection d’armures japonaises et joue sur la
lumière pour modifier la perception qu’ont les visiteurs de l’espace. Des
œuvres uniques en leur genre accompagnées de sculptures et d’images de fonds
marins inexplorés.
Ce qui coule n’a pas de fin
– Massinissa Selmani
Le lauréat 2016 du prix Sam
pour l’art contemporain présente ici un travail d’expérimentation autour du
dessin, « mêlant une approche documentaire à des constructions fictionnelles ».
Son point de départ ? « L’histoire commune entre l’Algérie, la
Nouvelle-Calédonie et la France » à travers les voyages de Louise Michel,
déportée sur l’archipel après la Commune de Paris. Une manière élégante de
raconter l’histoire politique et sociale de cette époque.
Marianne Mispelaëre :
L’artiste s’est penchée
pour cette exposition sur les « monuments fantômes qui peuplent, par leur
absence, le paysage ». Sa thématique de prédilection ? « Le rôle du lisible et
de l’invisible dans nos sociétés ». Une thématique qui pourrait bien faire écho
à l’œuvre d’Italo Calvino, Le città invisibili, ou encore à l’exposition
actuellement proposée au Drawing Lab, Cité Fantôme.
Anémochories – Anita
Molinero
L’œuvre in-situ d’Anita
Molinero, déployée dans les airs, se compose d’une grande sculpture en
polystyrène brûlé, voire fondu, « sorte de planète fossilisée ou de vaisseau
spatiale à la technologie incertaine » autour de laquelle tournoient tel des
satellites des carénages de moto fondus. Une installation des plus anodines qui
fait surtout penser aux vieux films de série Z, aux décorations de carton-pâte.
En savoir plus sur
https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/155738-discorde-fille-de-la-nuit-la-nouvelle-saison-du-palais-de-tokyo#2v6pcF5G9R5S4Aj6.99
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