17 SEPTEMBRE 2014 – 2
FÉVRIER 2015
Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux -
Grand Palais avec l’aimable participation de la Niki Charitable Art Foundation
et co-organisée avec le Guggenheim Museum de Bilbao. Elle bénéficie de prêts
exceptionnels du Sprengel Museum de Hanovre et du Mamac de Nice, qui ont reçu
d’importantes donations de l’artiste .Elle sera présentée au musée Guggenheim
de Bilbao du 27 février au 7 juin 2015.
Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus
populaires du milieu du XX siècle mais paradoxalement la richesse et la
complexité de son œuvre restent à découvrir.
Elle compte parmi les premières artistes femmes à acquérir de son
vivant une reconnaissance internationale et à jouer de sa personnalité médiatique.
Niki est d’ailleurs l’une des premières – au même moment que Warhol– à utiliser
la presse et les media pour contrôler ou orienter la réception de son travail.
Autodidacte, Niki de Saint Phalle s’inspire de Gaudi, Dubuffet et
Pollock pour mettre en place dès la fin des années 50 un univers singulier, en
dehors de toute tendance et mouvement. Son parcours biographique y est sublimé
par la
création de grands thèmes et de mythes qui articuleront ensuite toute
son œuvre. On en connaît le caractère joyeux et coloré, mais on en a oublié la
violence, l’engagement et la radicalité. Qu’il s’agisse de l’audace de ses
performances, du contenu politique et féministe de son travail ou de l’ambition
de ses réalisations dans l’espace public.
Cette rétrospective, première grande exposition consacrée à Niki de
Saint Phalle depuis vingt ans, présente toutes les facettes de l’artiste qui
fut à la fois peintre, assemblagiste, sculpteure, graveuse, performeuse et
cinéaste expérimentale, et renouvelle profondément le regard posé sur son
travail.
Plus de 200 œuvres et archives dont beaucoup sont inédites émaillent
un parcours de 2000 m2 à la fois chronologique et thématique, ponctués d’écrans
montrant l’artiste commentant son travail.
Des maquettes de projets architecturaux et une sculpture-fontaine
(L’Arbre Serpents Fontaine) devant l’entrée du Grand Palais, permettront
d’évoquer l’ampleur et la diversité de son œuvre publique.
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