Alors qu'il a fêté ses 50 ans, le ténor français est au
sommet de sa gloire, adulé des deux côtés de l'Atlantique. Cerise sur le
gâteau, il attend une fille avec sa nouvelle compagne, la soprano polonaise
Aleksandra Kurzak.
Une salle debout. A l'issue de la représentation du
Tosca de Puccini au Metropolitan Opera, de New York, diffusée en direct
dans deux mille cinémas dans le monde, Roberto Alagna (…) ne cachait pas son
plaisir. (…) Pour ne rien gâcher, sa vie privée prend un nouveau tournant.
Récemment divorcé
de la soprano roumaine Angela Gheorghiu, il entame un nouvel épisode de vie
avec la chanteuse polonaise Aleksandra Kurzak, trente-six ans, avec qui il
attend une fille. Un nouveau départ sous les yeux de sa fille Ornella,
vingt-deux ans.
Gala: Comment avez-vous
rencontré Aleksandra?
Roberto Alagna: Sur scène, il y a un
an, en jouant avec elle L'élixir d'amour, à Londres. Et l'élixir a fonctionné
pour de vrai! En fait, on s'est rencontrés au boulot, comme plein de
gens…(…)Aleksandra est une très grande soprano, je ne peux vivre qu'avec
quelqu'un que j'admire. Dans le fond, je m'aperçois, avec le temps, que ma vie
est une sorte d'immense opéra, et je ne m'en plains pas.
Gala: De plus, vous attendez
une fille pour février…
R.A.:Oui, j'étais ravi quand je l'ai appris. J'ai déjà une
grande fille Ornella, qui a vingt-deux ans. Avec elle, ça a été un bonheur de
chaque jour. Elle a très bien travaillé à
l'école et, aujourd'hui, elle est dans le cinéma, assistante réalisatrice. J'espère
qu'avec la prochaine, ce sera la même chose. (…)
Gala: Quel genre de papa
êtes-vous avec Ornella?
R.A.: Je suis un papa hypercool.
Je fais confiance. (…) Dans ma famille,(…) chacun a été responsabilisé très
tôt, et je fais pareil avec ma fille.
(…)
Gala: Votre première femme
est morte lorsqu'Ornella avait un an…
R.A.:Florence était bretonne, très belle, avec une santé insolente,
jamais un rhume, rien. Du jour au lendemain, on découvre une tumeur au cerveau
et elle meurt. Une injustice incroyable… (…) Je
me souviens, lorsque j'ai accompagné ma fille à l'école pour la première
fois, j'étais en pleurs dans la voiture. Pas parce qu'elle me quittait pour la
journée, mais parce que je voyais cette enfant sans maman et que je ne savais
pas comment j'allais m'en sortir.
Retrouvez dès demain dans Gala en kiosques l'émouvante
interview de Roberto Alagna.
http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/roberto_alagna_ma_vie_est_un_opera_302646
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