miércoles, 22 de febrero de 2017

COLLECTIONS MODERNES 1905 - 1965 POLITIQUES DE L’ART. LE CENTRE POMPIDOU

Le Centre Pompidou propose une nouvelle séquence d’expositions-dossiers intitulée
« Politiques de l’Art », qui se déploie au coeur du parcours des collections modernes (1905 -1960).
Renouvelées chaque semestre, les expositions-dossiers sont conçues comme des espaces
d’étude thématiques. Elles proposent au visiteur de nouvelles perspectives de lecture
sur l’histoire de l’art du XXe siècle.


« Politiques de l’Art » interroge la façon dont les artistes ont voulu, par leurs pratiques
respectives, participer aux mouvements de transformation du monde. Elle s’intéresse à « l’art
politique » et à ses manifestations en Russie, en France, en Italie ou aux Etats-Unis, du début
du 20e siècle aux années 1960, à travers un parcours de salles thématiques présentant
les œuvres d’une centaine d’artistes. De la révolution d’Octobre aux engagements des années
1930, des rationalistes italiens proches du fascisme à l’Internationale situationniste, ce parcours met à jour, de façon inédite, la richesse incomparable des collections du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, et notamment celle des fonds documentaires conservés par la Bibliothèque Kandinsky.

Accompagnant « Politiques de l’Art », un hommage est rendu à André Breton dont c’est le 50e
anniversaire de la disparition. Breton a été l’un des premiers à dénoncer les procès de Moscou
(1936 - 1937), tout en luttant contre la montée du fascisme. Un focus est consacré à cet
engagement, ainsi qu’un hors-série des Cahiers du Musée national d’art moderne, « André Breton.
Surréalisme et politique ».
A l’occasion de cette séquence, de nouveaux ensembles trouvent leur place au fil du parcours
général. Ainsi, une salle consacrée au «primitivisme russe» apporte un éclairage supplémentaire sur la période prérévolutionnaire ; une autre met en valeur l’imaginaire social du groupe informel d’architectes « Team Ten ».


Enfin, en écho à « Politiques de l’Art », l’Atelier Brancusi s’ouvre à Mircea Cantor : l’artiste y installe objets et photographies mettant en évidence l’instrumentalisation du sculpteur roumain Constantin Brancusi par les pouvoirs politiques.

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