L’exposition « L’estuaire
de la Seine, l’invention d’un paysage » trouve son origine dans le souhait
exprimé par plusieurs musées japonais et coréens de raconter comment l’image de
la Normandie s’est « construite » au fil du temps, puis diffusée largement,
grâce aux œuvres d’artistes venus dans cette région à partir du XIXe siècle.
L’estuaire, c'est-à-dire la
partie inférieure d’un fleuve qui est remontée par la marée deux fois par jour,
est une notion assez « exotique » pour les habitants du Japon, île volcanique,
montagneuse où les fleuves se jettent rapidement dans la mer. Raconter donc
comment et pourquoi l’estuaire de la Seine, compris entre Rouen et Le
Havre/Honfleur, a attiré les artistes est le fil directeur de l’exposition.
L’estuaire de la Seine
offre une combinaison de sites historiques, vestiges d’un passé qui remonte au
Moyen-âge, de campagnes fertiles, de villes à l’activité florissante et
industrielle, et d’un paysage maritime, le tout baigné d’une lumière que l’on
dit à nulle autre pareille… la lumière des estuaires. Mais, ce paysage a changé
au fil du temps, et a même été bouleversé par la guerre, comme Le Havre,
profondément meurtri par les bombardements.
L’exposition parcourt près
d’un siècle et demi, des années 1820 au début des années 1950 et montre comment
cette région se révèle et s’impose petit à petit comme un foyer artistique de
première importance. Romantiques, tenants de la « Nouvelle peinture »,
impressionnistes, pionniers de la photographie, fauves sont venus chercher ici
quelque chose de particulier.
L’exposition itinérante au
Japon et en Corée, du 6 septembre 2014 au 30 août 2015, réunit 137 œuvres dont,
86 peintures, 16 gravures et 35 photographies. Afin de faire partager et
perdurer cette exposition, le MuMa vous en propose ici un aperçu.
http://www.muma-lehavre.fr/fr/expositions/lestuaire-de-la-seine-linvention-dun-paysage
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