Linda Kebbab, déléguée
nationale du syndicat Unité SGP Police FO, a mis en ligne des images des
fonctionnaires pris à partie par des manifestants.
@LINDAKEBBAB / TWITTER
@LINDAKEBBAB / TWITTER
La syndicaliste a mis en
ligne une vidéo plus longue que celles qui avaient déjà été diffusées,
l'accompagnant de ses explications.
POLICE - "Les extrêmes
se sont rejoints et nous font la guerre." Voici comment Linda Kebbab
conclut ses explications, ce lundi 24 décembre. Alors que l'agression de
motards de la police nationale par des manifestants en marge de l'acte VI de la
mobilisation des gilets jaunes fait les gros titres depuis deux jours, la
déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO a tenu a livrer ses
éclaircissements sur les agissements de ses collègues.
Sur Twitter, la
représentante syndicale a publié une version longue et montée de l'altercation
survenue à proximité des Champs-Élysées, samedi 22 décembre. Elle commente les
images, justifiant la décision des fonctionnaires de sortir une arme et
d'abandonner, dans un premier temps, l'une de leurs motos.
La vidéo qu'elle publie
débute sur les Champs-Élysées. On y voit un véhicule de CRS prendre la fuite,
alors que s'abattent des projectiles divers. Des manifestants, dont une partie
portent des gilets jaunes, poursuivent alors le véhicule sur quelques dizaines
de mètres, jusqu'à arriver au niveau du restaurant Le Fouquet's. Là, on
distingue clairement les grenades de dispersion lancées par les motards, placés
au début de l'avenue George V.
Selon elle, le policier
aurait pu utiliser son arme puisqu'il se trouvait en position de légitime
défense
Selon Linda Kebbab, les
motards ont été aperçus par la foule qui poursuivait les CRS. Les
fonctionnaires ont alors fait usage de leurs grenades de désencerclement pour
tenter de se ménager une possibilité de fuite. "En vain",
déplore-t-elle. "Ils sont agressés. Quand on sait que des lynchages à mort
de 10 contre 1 font régulièrement la Une, aisé de comprendre ce qui serait
arrivé aux policiers s'il n'étaient pas parvenus à fuir."
Une enquête pour
"violences volontaires" a été ouverte. Elle tentera de déterminer les
conditions dans lesquelles la scène s'est produite. Un peu plus tôt ce 24 décembre,
le Premier ministre Édouard Philippe avait rendu visite à l'unité de police
dont font partie les motards agressés. Il a notamment condamné
"l'agression d'une très grande violence" dont ont été victimes les
policiers. "Tout a été mis en œuvre pour identifier les auteurs de ces
violences et les traduire devant la justice", a-t-il précisé.
https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/24/policiers-agresses-sur-les-champs-elysees-une-syndicaliste-explique-la-scene_a_23626569/?utm_hp_ref=fr-homepage
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